Film : Babycall

24 Mai 2012

J’ai vu Babycall, qui n’a rien à voir avec Margin Call, mais plutôt avec un Baby phone.

On repart dans le froid étrange et weird. Btw, le langage norvégien a des comportements allemands, mélangé à des mots d’anglais. C’est sympa la VO des fois.

J’y suis allée pour Noomi Rapace. Elle, vous l’avez vue en jeune rebelle tatouée dans Millenium, ou gitane dans Sherlock Holmes 2. Ici elle est maman d’un enfant de 8 ans, paranoïaque et désespérée. Demain, elle sera dans Prometheus, jeune scientifique. Est-ce parce que son visage est si particulier, et limite sans âge, qu’elle peut se permettre de tout jouer comme ça  ? (Elle a 33 ans en vrai). J’en reste encore impressionnée le lendemain. Elle a d’ailleurs chopé le prix d’interprétation féminine à Rome pour ce film.

Bref, Babycall est l’histoire d’une maman traumatisée qui se cache de son ex-mari, violent, et qui a torturé son fils. Surprotectrice, elle veut le garder à jamais auprès d’elle, mais genre proche, très très près d’elle. Pas d’école, pas de chambre séparée, mais cela n’est pas toléré par les services sociaux. Elle achète un babyphone pour le laisser dormir dans la chambre d’à côté, mais l’appareil capte un autre canal, elle entend hurler un enfant…

Ce film est long, et un peu trop silencieux. L’ambiance est bizarre, jusqu’au moment où on n’est plus sûr de rien. Même maintenant, je ne saurai pas dire ce qui se passe vraiment dans ce film. Mais il pose des questions troublantes : quelle est la part de vérité dans vos propres souvenirs ? Que cache la forêt de notre inconscient ? J’aimerai pas être maman. Mais quand je ressors perturbée du ciné, j’ai envie de dire « gg ! ». Ouais.

Y’a comme un rapport avec ça :