Film : Dark Shadows

10 Mai 2012

J’ai vu Dark Shadows, le dernier Tim Burton avec Johnny Deep, toujours.

Et j’ai été terriblement déçue.

Le titre promettait des zones obscures, les affiches une débauche de couleurs associées à chaque personnage. Le film, quant à lui, est fade. Certes les décors et costumes des 70’s sont impeccables, mais l’histoire est éculée. Les vampires, c’est quand même LE sujet de prédilection pour tout ce qui est fantastique au cinéma depuis les vingt bonnes dernières années. Entretien avec un Vampire date de 1994, et on a facilement droit à 5 films par an sur les vampires. Et je ne parle pas des séries.

Ha oui, mais justement, Dark Shadows est une série datant de la fin des années 60. Qui fêtera donc bientôt ses 60 ans. Mange-ça. Diffusée de 1966 à 1971, l’histoire de la famille Collins et la sorcière Angélique a passionné des millions d’adolescents et terrorisé les autres. Pas étonnant que l’on ait donc confié l’adaptation au ciné à Monsieur Burton. Et qu’il a sans douté été très fier de la faire. Oui mais voilà. Il n’y a pas d’Edward touchant sans qu’il ne touche personne, pas de glauques noces funèbres, pas d’originalité dans le scénario ni dans la psychologie des personnages. Rien qui ne fasse travailler l’imagination ou qui ne suscite des émotions imprévues. Sauf, à mon goût, à la toute fin. Que je ne vais pas spoiler évidemment, mais qui aurait pu offrir à Angélique une dimension toute autre.

Côtés acteurs, on ne décrira plus Johnny Deep. Michelle Pfeiffer porte bien ses 54 ans, Chloë Moretz continue sa percée (même si ses pattes sont ratées, ses robes soixante-huitardes sont superbes), et je préfère largement, mais largement Eva Green sans maquillage. Remarquez, Johnny aussi a dû souffrir de ces couches qu’il porte en permanence. Et le ptit gamin là, il pourrait être facilement le fils de Benedict Cumberbatch avec sa bouille toute mignonne !

Mention spéciale aux fantômes que j’ai trouvé magnifiques. Pour réussir cet effet, ils ont simplement tournés.. dans l’eau. Pour résumer, n’y allez pas pour voir un Burton, allez-y pour voir l’adaptation d’une très vieille série, pas remise au goût du jour.

Y’a comme un rapport avec ça  :

 


Film : Plan de table

10 Mai 2012

J’ai vu Plan de Table, juste avant qu’il ne soit plus programmé à Lille.

C’est l’histoire de la mariée qui fait l’amour sur une des tables déjà toutes prêtes pour la soirée qui s’annonce. Et boum ! Les 7 cartons sont mélangés. Alors que la mariée s’éclipse, l’homme tente de recomposer la table Mimosa. Mais la première version finissant en catastrophe, il en refait une autre, puis une troisième.

Le film aurait pu à mon goût s’arrêter à la première. J’ai été littéralement horrifiée de voir que tout aller recommencer. Mais la deuxième version amène quelques explications sur la première, puisque le point de vue est changé. Du coup c’est un peu intéressant quand même. Intéressant de voir que dans la vie, il y en a qui préfèrent fermer leur gueule pour avancer d’une façon un peu plus heureuse, pour sauvegarder un couple, et d’autres pas. Si je ne suis pas moralisatrice, je déplore quand même que ce film prône l’infidélité à ce point, alors que d’autres histoires sont belles à côté. Même si le cadrage et l’actrice ne peuvent faire oublier Scènes de Ménage, même si j’avais déjà vu Arié Elmaleh dans un autre film le même jour.

J’ai sincèrement tenté les films français. Et j’ai vu des films.. français, en tous points. Tranches de vies, déprimants, nostalgiques, affaires sentimentales et de cul. A croire que tous les réalisateurs sont parisiens. En plus sa robe, elle est même pas belle. Snif.

Y’a comme un rapport avec ça :


Film : Radiostars

10 Mai 2012

J’ai vu Radiostars, avec Clovis Cornillac et Manu Payet.

Tout le monde a vu l’affiche, tout le monde connaît le pitch : animateurs d’une émission de radio, en baisse d’audience, ils vont devoir faire leur tour des villes de France pour récupérer leur audimat. Vous savez donc tout. Le reste n’est que présentation plus approfondie des personnages et personnalités qui composent l’équipe. Clovis malheureusement insignifiant dans le rôle du mec expérimenté et blasé, mais qui n’a que ça dans sa vie. Manu en petit drôle, qui tient bien son rôle lui. Le fils d’Alain Attal, qui débute.

Un film qui manque d’énergie, de rythme, malgré les efforts. Peut-être simplement trop de temps passé sur la descente aux enfers, et pas assez sur la remontée de la pente. Ou peut-être que je n’écoute plus assez la radio depuis un certain temps.

Des textes bien écrits, j’en vois surtout 1 seul, le premier jour où l’auteur était sensé passer à la radio. Quoique le rap en voiture, fallait le faire aussi. Je suis triste de n’avoir pas grand-chose d’autre à dire que ça. Peut-être souligner que pour un premier film, c’est pas si mal, y’a du bon doss. Mais faudra faire mieux la prochaine fois.

Y’a comme un rapport avec ça :


Film : Dépression et des Potes

10 Mai 2012

J’ai vu Dépression et des Potes, sensé être une comédie française avec Fred Testot.

Bon, effectivement, il y avait Fred dedans. Il y a aussi le petit frère de Gad Elmaleh, et Jonathan Lambert qu’on a déjà vu dans des comédies amoureuses. Le quatrième pote à l’affiche, imbuvable ici était magistral en présentateur dans Fatal. A la production, Dominique Farrugia. J’ai espéré en vain des dialogues ou des situations remarquables, sans succès. Cela fonctionne quand même par moment, surtout avec l’aveugle, mais y’a beaucoup trop de moments lourds quand même qui sonnent faux. Par contre, toutes les filles sont belles et pleines de charme, contrairement aux mecs de la bande.

La dépression, oui, tout le monde peut être déprimé à un moment ou à un autre de sa vie, en pleine réussite sociale ou en déclin. Pour s’en sortir ? Les potes, oui. Fêter les petits succès, se bourrer la gueule un soir, avancer. Il n’empêche que ce film est léger, bourré de thèmes et de situations passe-partout, et sans réelle intrigue. Sans réelle motivation.

Au final, un « ouais, et alors ? » qui donne surtout envie d’aller voir autre chose.

Y’a comme un rapport avec ça :


Film : Le Prénom

10 Mai 2012

J’ai vu le Prénom. Ouais, je sais, j’ai explosé mes quotas de films français à cause de cette journée fériée du 8 mai. Mais je ne regrette pas, chose étonnante !

Le Prénom est une comédie avec Patrick, Valérie, Charles et Guillaume (Bruel, Benguigui, Berling et De Tonguédec). Oui, dans la bande-annonce comme dans le générique, on ne parle que des prénoms. Ils tiennent d’ailleurs une place importante dans cette pièce comme dans la vie de tous les jours. Qui n’a jamais terminé une phrase par le prénom de son interlocuteur pour appuyer ses dires ? « Tu le sais bien, allons, Vincent ! » Au-delà des utilisations habituelles, le film pose de façon amusante la cause et la conséquence des prénoms des enfants. Avons-nous la même vie, le même regard selon le prénom que l’on porte ? A quoi vous pensez quand vous croisez une caissière de supermarché laide qui s’appelle Marylin ? Une Mélody qui ne sait pas chanter ?

J’ai bien aimé ce film. Peut-être parce que c’était le premier de ma journée, peut-être parce que Patriiiiick était ma première idole, peut-être aussi parce qu’il est issu d’une pièce de théâtre, synonyme de dialogues léchés et travaillés, sans temps mort ? Et puis, tout ne tourne pas autour de ce prénom. Leur soirée est riche en rebondissements en tous genres. Amis depuis longtemps, sous le coup de la colère les langues se délient et les cœurs s’ouvrent.

Un film français que j’irai presque revoir, si c’est pas intéressant ! Oh et si vous vous posez la question comme moi : oui, on vous donne le prénom dont on parle dans le film. Par contre, évitez les fins d’après-midi et les soirées : pour l’instant ce film marche tellement bien que les files d’attentes sont longues…

Y’a comme un rapport avec ça :