Voyage : Thaïlande

29 avril 2011

Je n’ai pas parlé de mon voyage en Thaïlande, pourtant j’y ai vu une foultitude de choses. Ce blog étant essentiellement fait pour relater mes sorties, mes passions et pour les partager, exprimer mes sentiments face à ce que tout un chacun peut faire, je me dois de faire un article sur mon voyage.
Oui, tout le monde peut aller en Thaïlande. Ca parait être à l’autre bout du monde mais c’est accessible. Wait.. 13h de vol.. ouais c’est à l’autre bout du monde ! Mais côté tarifs c’est abordable. Et c’est un pays que je ne cesserai de recommander.
D’une part, la vie là-bas est cheap, d’autre part les gens sont vraiment gentils. Le bouddhisme est responsable je suppose, pour une grande part.

La Thaïlande, l’ancien Siam, le pays du sourire.

5 jours de RTT posés, en plus des 2 week-ends qui bordent la semaine et je suis partie 10 jours, 7 nuits pour visiter les sites touristiques les plus évidents. Il y a comme ça quelques points forts en Thaïlande, si vous avez la chance comme moi de pouvoir la parcourir de haut en bas :

  • Bangkok, la capitale. Son palais Royal qui abrite le Bouddha d’Emeraude, China Town, le marché aux fleurs (à ne pas respirer), Patpong le quartier « chaud » et les innombrables autres temples.
  • Damnoen Saduak, à 1h30 de là, et son marché flottant. On ne négocie pas la bouffe, et on y mange des PadThaï. Par contre le reste, c’est minimum à diviser par 3 !
  • Ayutthaya, pour plonger dans l’histoire de l’ancienne capitale et du bouddhisme.
  • Lopburi, la ville aux singes qui se promènent en liberté.
  • Sukhotaï, et ses ruines du 13ème siècle dans le parc de 20 ha. Scooter recommandé.
  • Lampang et ses plantations d’ananas savoureux.
  • Chiang Raï, le mékong et le Triangle d’Or. Et l’alcool laotien que j’ai ramené, avec un cobra exhibant sa proie, un scorpion, le tout dans la bouteille.
  • Chiang Mai, ses éléphants, sa ferme des orchidées et le temple en haut de 300 marches avec une vue merveilleuse. Il m’aurait fallu quinze photos là au moins.
  • Les plages, que ce soit Ban Saphan, Puckhet ou Pattaya… et que je n’ai pas eu le temps de découvrir.

Juste une image par thème. Violence, parce qu’il m’aura fallu choisir ici entre plus de 2000 photos, chacune ayant ou presque une anecdote à transmettre.

Et je passe sous silence les soirées et activités annexes qui étaient extra sans être spécifiques à un lieu, comme le spectacle de travelos, les marchés de nuit, les gâteaux de mamie diabétique, les bananes et les biscuits de riz soufflé ou les caramels à la cacahuète dans le bus, le rhum dans le train couchette, les tuk tuk, tchouk tchouk, taxi meter, charettes à bœufs et tricycles…

Je n’ai pas assez de photos de tout ce qu’on a croisé ou mangé, et aucune ne pourra jamais retranscrire l’ambiance et la générosité des thaïlandais.

Mais si vous pouvez partir quelque part, même pendant une courte période : choisissez la Thaïlande.


Film : Le Chaperon Rouge

27 avril 2011

Je suis allée voir la nouvelle histoire du Petit Chaperon Rouge.
On connaît l’histoire de base, la réalisation est signée par la même personne qui réalise Twilight, ça avait l’air bien glauque, et Gary Oldman… 4 bonnes raisons d’aller au ciné.

Dommage qu’une fois là-bas ce film se soit révélé tellement.. plat.

Ce n’était vraiment pas intéressant.

Ce n’est pas un film qui fait peur, ce n’est pas un film poignant, ce n’est pas un film sanglant, ce n’est pas un film palpitant.
Le conte enfantin que nous connaissons n’est pas vraiment respecté, les phrases-clés ont été insérées dans un demi-rêve de force : on sent bien que c’est vraiment parce qu’il fallait qu’elles soient dans le film. Il manquait néanmoins le fameux « Tire la chevillette, la bobinette cherra » !
Je me suis ennuyée devant ce film, et je vous conseille.. de l’éviter. La musique non plus, n’est pas entraînante.

Il est par contre intéressant de savoir qu’il existe plusieurs versions du conte, selon l’auteur.
Grimm ou Perrault ne terminent pas leurs histoires de la même façon : parfois le Petit Chaperon Rouge s’en sort, remplaçant son poids et celui de sa grand-mère dévorée aussi par des pierres dans le ventre du loup. Parfois le Petit Chaperon mange une bouillie faite à partir de sa mère-grand, et ne survit pas.
Je ne me suis pas renseignée sur les autres contes, mais c’est toujours enrichissant de découvrir des sens cachés à des histoires qui paraissent éculées 🙂


Film : Numéro 4

26 avril 2011

J’ai vu Numéro 4 au ciné, envers et contre tous.

Envers et contre tous parce que je n’ai eu que de mauvais échos de ce film. Mais qu’importe, j’avais envie de le voir, alors j’y suis allée. Et je ne ressors pas si mécontente que ça.

Une production Dreamworks, c’est un peu comme un film Disney : de jeunes acteurs mignons, un lycée, des méchants bien repérables. J’avais lu un article il y a bien longtemps sur le net, expliquant que les méchants sont toujours tatoués, percés, scarifiés, et leurs lasers sont rouges. Les gentils sont tout propres sur eux et leurs lasers sont clairs, bleus ou verts. Ici on n’échappe pas à la règle, mis à part quelques tatouages cubiques pour les gentils (et les marques qui apparaissent quand l’un des 9 meurt). D’ailleurs, j’aimerai pas être le numéro 9, avec des cicatrices tout le long de la jambe…

Bref tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, la Terre, là où ils ont trouvé refuge. La part laissée à l’histoire d’amour est grande, ce qui rappelle que nous sommes dans un film pour enfants. Je réfléchis et fais appel à mes souvenirs mais.. Je ne trouve pas de sang, ailleurs que sur la patte du chien et une griffure sur le crâne de John. C’est bien un simili-Disney 😉

Un personnage énigmatique, du genre motarde blonde aimant manier les explosifs sera vite cernée à la fin du film, et c’est pas plus mal. Ils auraient vraiment pu faire pire et allonger l’histoire d’amour, tiens. Mais c’était déjà assez long comme ça.

Au final, n’y allez pas pour la baston et pas trop pour les supers pouvoirs, mais plus pour un film de jeunes prépubères à qui il arrive des choses extra-ordinaires. Dans la veine de l’Apprenti Sorcier, en fait. Mais en mieux, sans doute parce qu’on en attendait moins.


Film : Source Code

25 avril 2011

Je suis allée voir Source Code parce que tous ces films un peu futuristes m’intéressent.

Et j’ai bien fait parce qu’effectivement c’est un film que j’ai trouvé agréable à regarder. Le pitch est sympa, la réalisation pas mauvaise, et la fin géniale. Reprenons dans l’ordre : un type se réveille dans un train, il croit être un autre. Le train explose après 8 minutes et comme par miracle, le type (le Capitaine Colter Stevens) se réveille dans une capsule, où une nana lui demande ce qu’il a vu…

L’explication du phénomène est bien trouvée et très facile à comprendre, dommage qu’elle ne colle absolument pas avec le mécanisme décrit. On nous parle de lumière rémanente : quand vous éteignez une ampoule, il reste un peu de lumière, pendant un temps relativement court. Le cerveau fonctionnerait de la même façon, sur une durée de 8 minutes. Sauf que là on parle des 8 minutes « enregistrées » et précédant la mort, pas après.. M’enfin sur le moment, ça m’avait paru valable.

L’arrêt sur image presque à la fin du film est superbe. J’ai bien conscience que ce n’est pas compliqué de faire un freeze, mais ça rend vraiment très bien. Et j’ai adoré la fin. Je ne comprend pas le titre, surtout que tout le monde parle du Code Source (ouais, je sais, c’était en VF) mais ça n’a rien gâché. Et pis y’a la belle gueule de Jake, aka Dastan le prince 😉

J’ai l’impression d’avoir rechargé encore et encore la même sauvegarde d’un jeu vidéo, celle qu’on fait juste avant un passage délicat où on meurt… 😀


Film : Rio

24 avril 2011

J’ai vu Rio en 3D. Ouais je suis comme ça moi je vais voir les films pour enfants le mercredi.

Ça commençait bien, par une chanson entrainante évidemment. On n’est pas dans un Disney, il n’y a pas 36 chansons à la minute, juste 3 ou 4 dans tout le film. Bon je me suis découverte totalement hermétique à la langue et à la samba. J’avais vraiment du mal à comprendre ces oiseaux quand ils chantaient. Français, Anglais, Espagnol, Portugais ? une fois la langue identifiée, les paroles : ouais bof. Pas très intéressantes ces chansons.

Premier sourire, la façon de localiser l’action au début du film suite à un changement d’endroit : on trouve une plaine recouverte de neige, et la mention : (pas Rio) qui apparaît. Bonne idée 🙂

Ensuite j’ai trouvé que l’humour avait du mal à se lancer. C’est quand même la boîte de l’Age de Glace.. Et c’est un peu décevant de ne pas s’amuser avant la fin du film. Rien à redire sur les personnages. Les oiseaux sont un peu trop anthropomorphes, et ça se voit quand le pti canari vole. J’ai même pas parlé de l’histoire !

Blu est un ara céruléen (ça veut dire bleu), capturé bébé dans la jungle brésilienne et adopté par une petite fille du Minnesota. Il devient vite domestique. Il se trouve que c’est le dernier mâle de son espèce, et qu’une fondation bien intentionnée a trouvé une femelle, Perla. Le but est donc de se faire reproduire les deux tourtereaux à Rio. Forcément ça se passe mal, forcément on a 36 000 péripéties qui mèlent dans le désordre un bouledogue baveux, Pedro le rappeur et Nico le titi aux gros bras, une armée de singes, des toucans et une dentiste brésilienne peu vêtue.

Ca reste super sympa à regarder, plus que Rango à mon goût. Le doublage est fun : Blu est interprété par Jesse Eisenberg (l’acteur du Social Network qui jouait Mark Zuckerberg) et en français par Lorant Deutsch, Perla par Anne Hathaway et en français par Laetitia Casta..

En sortant, quand une pie a plané au-dessus de ma voiture, j’ai bien cru que son plumage était bleu…
J’ai presque envie que mon prochain voyage se déroule au Brésil, juste pour voir s’il y a effectivement autant d’oiseaux que ça en liberté !


Wakfu TCG : T12

17 avril 2011

Ils ont profité de mon absence pour lancer officiellement le T12. Pour rappel, le T12 est un tournoi avec héros imposés pour les phases qualificatives. Et comme il y avait 12 héros.. Le principe est simple : devenez le meilleur de votre classe ! Le déroulement du T12 de cette année (qui se jouera donc obligatoirement avec les 12 nouveaux héros de Bonta vs Brâkmar) est le même que celui de l’année dernière :

  • une première phase qualificative avec 4 héros de couleur différente : Eniripsa, Iopette, Sacrieuse et Enutroffette cette année.
  • une seconde phase qualificative avec les 4 suivants : Fécatte, Xélor, Ecaflipette et Crâ
  • une troisième phase qualificative avec les 4 derniers : Osamodette, Sram, Pandalette et Sadida
  • un tournoi national et même international (amis belges, on vous bisoute), où tous les héros qualifiés sont acceptés, et où les 3 premiers de chaque classe sont récompensés. J’avais fini 3ème Sram l’année dernière après avoir qualifié 8 héros/12, en changeant de deck à la dernière minute, et j’en suis plutôt contente 🙂
  • une finale pour départager les meilleurs de chaque classe. Finale qui n’a pas eu lieu l’année dernière, wait & see pour cette année..

Et des cadeaux !

Lors de la première arène, vous pouvez repartir avec la carte Village Feudala brillante pour tous les participants [tagguée Qualificatifs T12 1/3], et le Héros brillant Bonta & Brâkmar avec lequel il s’est qualifié pour chaque qualifié. La seconde arène idem mais avec la carte Village Terrdala brillante, et la dernière arène avec la carte Village Akwadala brillante. Vous avez 2 mois pour vous qualifier dans les magasins participants pour chaque arène.

L’extension qui arrive le 27 mai, Otomaï Poulpe Fiction sera légale pour les 2 dernières arènes. On sait déjà qu’elle contient un 25ème héros, Otomaï himself. Mais il n’est pas compris dans les phases qualificatives 😉

A vos decks !

 


Brève : l’Assassin Royal

16 avril 2011

Tout a commencé en juin 2010, quand j’ai commencé le tome 1 de l’Assassin Royal. Par ci par là j’ai lu le tome 2, puis le 3 et le 4, puis 4 tomes à la suite… Pour mon voyage en Thaïlande (vous allez en bouffer de la Thaïlande, c’était tellement bien !) j’avais pris le tome 10. 27 heures d’avion au total, je pensais tenir le coup. Et bien heureusement que j’ai regardé des films à l’aller, parce que j’aurai pu dévorer ce tome en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Je reste sur ce que je disais auparavant : parler d’un livre en autant de parties, sans spoiler quoi que ce soit c’est impossible. On ne peut pas révéler les personnages qui se retrouvent dans le tome 10 sans leur donner du coup beaucoup plus d’importance dans le tome 1. On ne peut pas commenter l’avancée de l’intrigue sans gâcher les étapes intermédiaires. Alors je me tais, mais je vous dis quand même qu’il faut le liiiiire ! 🙂


Film : l’Age de Raison

15 avril 2011

Second et dernier rattrapage dans l’avion : l’Age de Raison, avec Sophie Marceau.

J’aimais bien le synopsis, j’aimais bien les extraits de la bande-annonce.

« Chère moi-même, aujourd’hui j’ai 7 ans et je t’écris cette lettre pour t’aider à te souvenir des promesses que je fais à l’âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir… »

Et si je parle au passé, c’est voulu. J’ai trouvé que Sophie Marceau jouait super mal son rôle. Partout où dans le scénario il était obvious de ressentir les sentiments et de faire vibrer la corde sensible, bah ça a foiré. J’ai rien reçu, rien ne m’a été transmis. Pourtant je n’y étais pas allée réfractaire comme pour les autres films français, non non ! Mais là vraiment, rien. Calme plat. J’ai regardé le film en entier pourtant, parce que j’aime aller au bout des choses et parce qu’on ne sait jamais, peut-être dans les dix dernières minutes.. mais non.

Un film qui sera très, très vite oublié.


Film : Les Voyages de Gulliver

14 avril 2011

J’ai vu les Voyages de Gulliver dans l’avion qui m’a emmenée en Thaïlande, et j’en suis fort aise puisque je n’avais pas eu le temps d’aller le voir au ciné !

Et puis Jack Black, je l’aime bien. Bon ok je sais, ça date, de l’Amour extra-large et de Rock Academy. J’ai pas vu les nombreux navets qu’il a tourné ^^ Mais il a une bonne bouille que j’adore.

Son voyage et sa rencontre avec les lilliputiens est amenée de façon originale et on se reconnaît dans ce geek timide. Ses mensonges par la suite sont trop cools et je pense qu’on en rêve tous. Mais ça ne s’arrête pas là, il n’y a pas de temps morts et ce film est vraiment drôle. Bien contente de l’avoir vu finalement 🙂

 


Film : Sucker Punch

13 avril 2011

Juste avant de partir en Thaïlande, je suis allée voir Sucker Punch.

Tellement attendu que je ne pouvais pas faire sans aller le voir, ni retarder ce spectacle. Et je ne regrette absolument pas ! Vous avez dû lire des dizaines de critiques sur le web, plus ou moins fournies, plus ou moins objectives. Ou plutôt non, toutes subjectives puisque écrites par quelqu’un qui ressent et s’exprime en fonction de son vécu et de ses sentiments.

Pour ma part, je suis une rêveuse, toujours optimiste (du moins en apparence) malgré que je sois ancrée dans la réalité. Bah oui, faut bien payer l’adsl et les vacances. Et ma bague. 😀 J’ai donc pris ce film à bras-le-corps, complètement immergée dedans, rêvant à une vie parallèle pour échapper aux tracas pénibles du quotidien. Même la morale de la fin m’a touchée malgré ses gros sabots. C’est à vous de décider ce que sera votre vie. C’est vous qui avez les armes.

J’avais peur d’avoir tout vu dans la bande-annonce, mais non, la quête de chaque élément nécessaire à la liberté est originale et intéressante. La mise en scène également. Alors ok, toutes ses batailles se ressemblent (et ressemble surtout à un jeu vidéo, le pnj qui t’envoie seule au milieu de la zone de combat..) mais elles sont bien faites. BabyDoll est jolie comme un coeur, Sweet Pea joue la grande soeur…

Je me répète, mais il y a eu plein de commentaires notables partout. Du genre « vous vouliez voir des filles taper des zombies et des dragons à coup de sabre ? Bah c’est ce qu’il y a dans le film, alors stop whine ». L’intéressé se reconnaîtra 😉 Je vous conseille à part ça un beau spoiler très intéressant sur les Toiles Héroïques : http://lestoilesheroiques.blogspot.com/2011/03/sucker-punch-fin-sucker-punch-reve.html A lire absolument !

Ha j’oubliais : la BO déchire totalement. Entre Björk, Queen remixé et Sweet Dreams… que du bon !